Flexitarisme : définition et caractéristiques

Comme son nom l'indique, le flexitarisme a été créé afin d'ajouter un peu de flexibilité aux changements des habitudes alimentaires et de consommation. Devenu populaire parmi les jeunes Américains, le flexitarisme est une alternative pour ceux qui souhaitent simplement réduire leur consommation d'aliments d'origine animale.

Moins restrictif, le régime flexitarien est plus facile à suivre et s'est imposé comme un moyen de rééducation alimentaire plus doux, devenant "une voie de transition pour ceux qui envisagent de devenir végétariens à l'avenir".

L'une des plus grandes questions, que ce soit pour les flexitariens, les végétariens ou les végétaliens, réside dans le processus de production de ces aliments d'origine animale. Sans mentionner la cruauté représentée par l'industrie de la viande, l'utilisation de médicaments lors de l'abattage des animaux, le stress des animaux, les cages et le traitement des animaux libèrent dans la viande des substances nocives pour notre santé.

Ceci étant dit, le régime flexitarien est donc un genre de rééducation alimentaire qui consiste à réduire progressivement la consommation d'aliments d'origine animale, sans les exclure complètement, et à privilégier la consommation de légumes, tels que les légumes verts et les légumineuses. L'objectif de ce régime est de "réduire la consommation de viande, sans se priver de manger quand on en a envie".

Comme la base du régime flexitarien est la consommation accrue de fruits, de légumes et de légumineuses, il s'agit d'un mode d'alimentation qui a de nombreux bienfaits pour la santé et qui peut également être lié à la prévention d'autres maladies, comme le diabète, l'obésité et l'hypertension. En effet, la consommation élevée de ces aliments fournit de plus grandes quantités de vitamines, de fibres et de minéraux qui contribuent à l'entretien d'un corps plus sain.

En revanche, le flexitarisme ne dicte pas exactement ce qu'il faut manger et en quelle quantité, pas plus qu'il n'indique nécessairement les macronutriments à privilégier dans l'alimentation. Il s'agit donc davantage d'un mode de vie que d'un régime.

En plus de donner la priorité aux fruits, aux légumes et aux céréales, le régime flexitarien repose sur les principes suivants :

• Mangez plus de fruits et légumes que de viandes ;
• Si vous consommez de la viande d'origine animale, limitez le nombre de jours ;
• Éviter ou limiter la consommation d'aliments ultra-transformés et d'aliments contenant du sucre.

Notre organisme ayant besoin de s'habituer peu à peu à de nouvelles habitudes, il n'est pas judicieux de réduire brutalement votre consommation de viande. Espacez les jours de consommation et remplacez le bœuf par de la volaille, du porc et du poisson.

Dans l'article suivant on vous explique comment arrêter de manger de la viande !

Comme nous venons de le voir, la réduction de notre consommation de viande, en particulier de viande rouge, et l'augmentation de notre consommation d'aliments plus naturels a de nombreux bienfaits pour notre santé. Voyons les en détails :

• Diminution des risques de diabète : la réduction de la consommation de sucre permet d'exercer un meilleur contrôle de la glycémie ;
• Amélioration de la circulation sanguine : les fruits, les légumes et les légumineuses aident notre corps à ne pas accumuler de graisse dans les veines et les artères, ce qui permet au sang de circuler plus efficacement ;
• Diminution du risque de problèmes cardiovasculaires : les aliments plus naturels favorisent la santé du sang et, par conséquent, le bon fonctionnement du cœur ;
• Réduction du risque de cancer : des études établissent un lien entre la consommation de viande rouge et le développement de certains types de cancer. Par conséquent, la réduction de la consommation de cet aliment diminue les risques d'apparition de la maladie ;
• Amélioration de la qualité de vie : un corps équilibré contribue à la santé physique et mentale.

A l'heure de changer d'alimentation et d'adopter le flexitarisme, on doit absolument commencer par demander des conseils nutritionnels à un nutritionniste car la réduction de la consommation de viande peut entraîner des carences en certains nutriments, tels que le fer, le zinc et la vitamine B12[6].

L'idéal est de commencer progressivement, en variant votre menu et en réduisant peu à peu votre consommation hebdomadaire de viande. Comme nous l'avons déjà dit, le flexitarisme implique une augmentation de votre consommation de fruits, de légumes et de verdure. N'hésitez pas à inclure dans votre alimentation des fruits à coque comme des noix et des châtaignes et pensez également à prioriser les céréales complètes pour une source de fibres encore plus importante.

Toutefois, si vous souhaitez réduire votre consommation de viande, mais pas votre apport en protéines, on vous recommande de miser sur la consommation de légumineuses telles que des haricots, des pois, des lentilles, des pois chiches et du soja.

Les personnes qui partagent la philosophie selon laquelle la consommation d'aliments et de boissons d'origine animale nuit d'une manière ou d'une autre à l'environnement ou au bien-être des animaux se répartissent en deux groupes assez similaires : les végétariens et les végétaliens.

Les végétariens sont ceux qui choisissent d'éliminer la consommation de produits animaux de leur régime alimentaire. Ces personnes ne mangent pas de viande d'origine animale, mais peuvent également arrêter de consommer des produits laitiers, des œufs et leurs dérivés. Elles continuent cependant à utiliser d'autres produits comme les sacs et les chaussures en cuir, par exemple.

Les végétaliens, quant à eux, sont plus restrictifs et adoptent une "forme plus intensive de végétarisme". Outre les produits alimentaires, les végétaliens suppriment également la consommation de tout autre produit ou sous-produit susceptible d'avoir causé une forme ou une autre de souffrance ou d'exploitation animale, comme les vêtements et les produits de beauté.

Cet article est purement informatif, toutCOMMENT n'a pas les capacités de prescrire de traitement médical ni réaliser de diagnostics. Nous vous invitons à vous rendre chez le médecin si vous présentez des gènes ou un mal-être.

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