Trouble bipolaire

Comment vivre avec une personne bipolaire

Comment vivre avec une personne bipolaire
Image: lostiempos.com

Le trouble bipolaire (TBP) est une maladie très compliquée à gérer pour la personne qui en souffre. Mais que se passe-t-il quand votre enfant ou la personne avec qui vous partagez votre vie souffre du trouble bipolaire ? Comprendre le trouble n'est déjà pas chose facile, alors comment vivre ensemble dans une telle situation ? L'important, c'est de comprendre la maladie et les comportements qui y sont liés, afin d'aider la personne.

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Index
  1. Que dois-je savoir ?
  2. Ça me dépasse, que dois-je faire ?
  3. Que dois-je faire si la personne qui souffre de TBP fait une crise ?
  4. Comment bien vivre ensemble ?
  5. Comment aider mon enfant bipolaire ?

Que dois-je savoir ?

Avant tout, chaque personne est différente et chaque famille est un univers en soi. C'est pourquoi tous les conseils ne valent pas pour tous. À partir de là, il est important de connaître certaines choses, que nous commenterons par la suite.

Ça me dépasse, que dois-je faire ?

Avoir un proche qui souffre de trouble bipolaire, faire l'expérience de ces symptômes jour après jour, supportez les sautes d'humeurs et les effets secondaires d'une éventuelle consommation de drogues ou d'alcool, sont autant de situations critiques, qui nous dépassent parfois... Tout ceci est source de stress et de problèmes dans vos relations personnelles.

Il est très important de vous protéger, de garder à l'esprit vos besoins, de rechercher des espaces de calme et de tranquillité. Si vous maintenez votre calme, vous aiderez la personne. Si vous considérez que c'est nécessaire, inscrivez-vous dans des groupes de soutien. Au moins au début.

Que dois-je faire si la personne qui souffre de TBP fait une crise ?

  • Évaluez si elle peut se faire du mal ou faire du mal aux autres.
  • Cherchez de l'aide rapidement.
  • Ne laissez pas la personne seule car elle peut être dangereuse.
  • Appelez votre médecin ou les urgences.

Comment bien vivre ensemble ?

  • Veillez à ce que la personne prenne ses médicaments. Parfois, les personnes qui souffrent de TBP pensent qu'elles n'ont pas de raisons de prendre leurs médicaments. Évidemment, elles se trompent.
  • Évitez de discuter car ces personnes peuvent se mettre en colère. Essayez d'éviter de vouloir changer des choses insignifiantes.
  • Parlez calmement, de choses positives si possible et avec une voix posée. Évitez les situations risquées et n'encouragez pas la personne à faire des choses téméraires.
  • Essayez d'être toujours positif/ve, que la personne soit en phase dépressive ou non. Ne la culpabilisez pas, ne l'accusez pas de paresse, n'oubliez pas que c'est elle qui souffre le plus.
  • Soyez vigilant à votre argent, car la personne peut faire un mauvais usage des cartes bancaires et de l'argent liquide. Donnez-lui la somme nécessaire à ses dépenses.
  • Apprenez à vivre avec le trouble et profitez des bons moments avec la personne, tout n'est pas noir.
  • Instaurez des règles de communication appropriées. Si la situation est difficile à contrôler, faites le savoir à la personne. Si vous voyez que c'est compliqué et que la situation ne s'améliore pas comme vous le souhaitez, vous pouvez solliciter l'aide de vos proches.
  • Accompagnez la personne lors de la thérapie et de la consultation chez le médecin si elle a besoin de vous ou si vous voyez que c'est nécessaire.
  • Demandez à la personne elle-même comment vous pourriez l'aider.
  • Vous n'êtes pas responsable de sa vie. Vivre ensemble est une chose, prendre en charge toute une vie en est une autre. Cela pourrait avoir des conséquences sur votre santé à long terme (manque de confiance en vous, dépression, stress...).
  • Ne confortez jamais la personne dans son rôle de victime. Accompagnez et aidez-la, mais c'est elle qui doit apprendre à vivre avec la maladie.

Comment aider mon enfant bipolaire ?

  1. Maintenez des horaires pour la prise des médicaments, en veillant à ce qu'il les prenne. Maintenez également des horaires à la maison avec quelques routines qui aideront votre enfant à se sentir en sécurité, et établissez des heures de sommeil adaptées et fixes.
  2. Accompagnez votre enfant chez le médecin et le thérapeute. Faites-lui prendre conscience que c'est pour son bien et qu'ils l'aideront à aller mieux.
  3. Contrôlez son alimentation , avec un régime équilibré, en évitant la caféine ou le sucre (qui peuvent provoquer un épisode maniaque). L'exercice physique est aussi une bonne technique.
  4. Prenez aussi soin de vous. Il peut ressentir du stress ou de la honte s'il se rend compte que ses relations personnelles se dégradent à cause de son TBP. Vous devez d'abord vous sentir bien pour aider au mieux votre enfant.
  5. Soyez patient-e. Respirez profondément et utilisez des techniques de relaxation dans les moments critiques. Ne vous sentez pas coupable quand votre enfant est dans un épisode dépressif ou mixte. Vous n'êtes coupable de rien, vous êtes la force et le soutien dont il a besoin.
  6. Encouragez votre enfant à parler avec vous, écoutez-le attentivement et conseillez-le s'il vous demande quelque chose ou si vous trouvez cela pertinent. Ayez toujours un ton de voix doux et évitez les disputes.
  7. Essayez d'être comprensif-ve le plus possible dans les changements brusques d'humeur de votre enfant. Dites-vous qu'aucun facteur extérieur ne l'a fait changer, tout est relié à son trouble bipolaire.
  8. Aidez votre enfant à s'amuser. C'est une manière de passer du temps ensemble et d'éviter les conflits, qui peuvent provoquer des malaises et des problèmes.
  9. Soyez un soutien émotionnel et un pilier essentiel pour votre enfant sans trop vous responsabiliser pour ce qui lui arrive, ne l'aidez pas à avoir le rôle de victime. Évitez de tout lui faire, il doit apprendre à être autonome.

Cet article est purement informatif, toutCOMMENT n'a pas les capacités de prescrire de traitement médical ni réaliser de diagnostics. Nous vous invitons à vous rendre chez le médecin si vous présentez des gènes ou un mal-être.

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3 commentaires
Valorisation:
AVALLE PHILIPPE
Bonjour
Je viens de vivre ces moments parfois difficiles avec une personne rencontrée sur un site de rencontre. Dieu merci notre relation est restée amicale. Mais j'ai découvert cette maladie au fur et à mesure sans que cette dernière ne m'en ai parlé.
Mais dès le départ cette personne m'a fait part de volonté de se suicider un jour et avoir les mêmes idées que l'une de ses amies , puis chaque soir ou presque au téléphone m'a raconté un bout de sa vie de façon ininterrompue , de ses parents, de son fils qui avait fait de la prison, de celui ci, puis séparée de son mari ou d'un compagnon qui s'était enfui sans donner de nouvelles. Ils avaient abandonné ce fils depuis l'âge de 15 ans dans la rue. drogue, alcool chez l'enfant livré à lui même. Mais elle même dépression pendant 6 ans, vie en chambre noire, alcool, 400 coup,s puis à 55 ans départ de son activité professionnelle avec un gros chèque (surement une mise à l'écart) et un suivi de son fils laissé à lui même, dans les tribunaux, maisons de redressements, rencontres avec des hommes. ........................
Et me voilà en janvier 2023 à écouter inlassablement tous ces messages qui duraient plus d'une heure te demi sans possibilité d'interrompre
Aucun intérêt sur ma personne, que de l'égocentrisme, elle ne doit que juste connaître mon nom et mon adresse mail, avec mon téléphone
Plusieurs fois j'ai organisé des voyages pour lui changer les idées décommandés au dernier moment
Cette personne avait toujours raison et lui laissait ce plaisir. Jamais d'empathie ou de gentillesse, même pas un merci aux nombreux cadeaux offerts et aux attentions diverses
et qui gardait son plaisir de continuer de lire ses contacts sur son site de rencontre ...........
Puis un jour au téléphone ce fut une petite critique quotidienne , pour enfin passer aux insultes violentes totalement injustifiées comme menteurs, pervers, manipulateurs ....................
Nous sommes séparés, à savoir je n'ai plus de contact sauf avec son fils parfois, cassant notre relation suite à ces insultes comprenant que je ne pouvais rien faire et que l'humanisme ( je fais des actions humanitaires à l'étranger) avec la grande patience dont je faisais preuve, et que je n'aboutirais pas et ne pouvais la sauver de sa situation. je suis mal de cet échec.

Libre j'ai donc recherché dans quel "système" j'étais tombé et après ce mois et demi difficile ai compris que cette personne était bipolaire à ses dépends.
Et pourtant pas d'alcool consommé ni de trace de drogue qui auraient pu m'aider à mieux cerner les problèmes et à m'interroger plus vite
et voilà qu'il y a 8 jours son fils consommateur de drogues me dit qu'il a du souci pour sa maman qui a arrêté le shit et s'est lancée dans la cocaïne et que sa crainte qu'elle ait recours désormais aux piqures d'héroïnes .
J'avoue avoir été assez secoué par
ce passage de ma vie à .... 77 ans pensant pouvoir apporter de l'aide à une personne en détresse. Depuis un mois j'ai fait à deux reprises un courrier de 3 lignes pour lui dire qu'elle n'était pas seule et que j'étais là pour l'aider au cas où.
Aucune réponse n'est revenue.

Je garde espoir , mais n'ayant jamais eu de vie commune avec cette personne ni affective je ne sais ce qu'il pourrait être fait en sa faveur pour éviter toute catastrophe.
je vais essayer de garder ce contact car elle n'a plus d'amis et d'amies et s'en plains ce qui explique ses tentatives archi-quotidiennes de liens sur un site de rencontres.
Pardon d'avoir été si long. merci de m'avoir lu si cela peut vous aider.
Philippe
Valorisation:
Bénédicte
J'ai des doutes sur le comportement de mon compagnon. Il y a des moments où il est très agréable et d'autres où je ne le reconnais plus, où je me dis que ce n'est plus le même homme. Dans ses moments sombres il peut dire des choses blessantes, humiliantes...Ce sont des sauts d'humeur. Et après il regrette et s'excuse .Et moi je dois encaisser à chaque fois et c'est très dur psychologiquement voir épuisant.
Est ce de la bipolarité? Je tiens à signaler que mon compagnon est veuf depuis 2 ans bientôt.
Merci de m'aider.
Michele
Une maman bipolaire peut elle élever son enfant ? L'enfant est en permanence angoisse et vit dans la peur (9ans) elle tente de protéger sa mère qui vit seule avec elle
Image: lostiempos.com
Comment vivre avec une personne bipolaire